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Pêle-mêle

Limites de la mondialisation

En dépit de l'influence croissante de la mondialisation, l'Etat et la politique continuent à être le seul moyen effectif d'organiser la société, selon un groupe de politiciens, économistes et académiciens de haut niveau appelé le Cercle de Montevideo qui a tenu sa cinquième réunion au siège de la BID à Washington D.C. en mai dernier. Selon le Président de la BID, Enrique V. Iglesias, la mondialisation représente une opportunité pour l'Amérique latine de renforcer ses liens avec le reste du monde, mais il faut prendre des mesures pour empêcher que ces liens économiques et culturels plus étroits " n'empoisonnent " les sociétés de la région.

Une nouvelle forme de chips

Dans le passé, il y avait seulement deux sortes de chips au Costa Rica - les chips de pommes de terre et de bananes plantain. Mais le mois d'avril dernier a marqué le premier anniversaire d'une nouvelle sorte de chips qui a déjà révolutionné l'industrie des exportations du pays : les microprocesseurs. Suite à un effort à long terme destiné à renforcer ses capacités techniques et dans de nombreux cas avec l'aide de la BID (voir BID juin 1997), le Costa Rica a persuadé Intel Corp. d'établir une usine de 300 millions de dollars de puces électroniques (chips en anglais) en dehors de la capitale de San José. En tout juste un an, selon un rapport de Wired Magazine, les exportations de puces électroniques pour un montant de 700 millions de dollars ont dépassé les exportations traditionnelles du pays que sont le café et les bananes ; elles représentent le double de ce que le pays a gagné avec le café sur la même période, et elles équivalent à un cinquième des recettes totales annuelles des exportations du pays. Et l'usine ne fonctionne pas encore à plein rendement.

Alerte au déboisement

Une agence des Nations Unies basée au Chili a sonné l'alarme à propos de la cadence accélérée du déboisement en Amérique centrale. Selon la Commission économique pour l'Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), les pays d'Amérique centrale ont perdu entre un tiers et un quart de leurs forêts entre 1980 et 1985 en raison de l'expansion de l'industrie du bétail. Le problème s'est aggravé au cours de la décennie des années 80 quand les gouvernements de la région ont mené à bien une série de programmes d'ajustement structurel visant à accroître la participation dans l'économie mondiale, a rapporté la CEPALC. Toujours selon la CEPALC, les forêts de l'Amérique centrale contiennent environ 10 % de la biodiversité mondiale.

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