Après les accords de 1996 qui ont mis fin aux 36 ans de conflit civil au Guatemala, la communauté internationale s'est engagée à apporter une aide financière très importante - quelque 1,9 milliard de dollars - pour financer les clauses de l'accord visant à assurer une paix durable.
Mais en dépit de cet engagement, le processus de paix ne peut pas avancer sans étude de préinvestissement de projets spécifiques précisant exactement comment les fonds seront dépensés ; et ceci a créé un goulet d'étranglement en matière de financement.
Un nouveau prêt de la BID de 8 millions de dollars approuvé en juin remédiera à ce problème en finançant un programme d'études de préinvestissement dans des domaines prioritaires qui permettront au gouvernement guatémaltèque de présenter des propositions de financement à la communauté internationale de bailleurs de fonds.
Il y a actuellement à l'étude environ 250 profils de projet dans les quatre domaines définis par les accords de paix : démobilisation, valorisation des ressources humaines, l'accroissement de la production et la modernisation de l'Etat. Les projets inclueront l'expansion de la communauté locale, l'éducation, la formation, la gestion de ressources humaines, le développement agroindustriel, le contrôle des armes et munitions, l'aide alimentaire et l'éducation aux familles se trouvant dans un état de pauvreté extrême.
Le nouveau programme de la BID financera aussi de la formation pour renforcer le Département de planification et de programmation du Bureau du Président qui exécutera le programme de préinvestissement.
La BID, qui a présidé les réunions du groupe de bailleurs de fonds soutenant le programme de paix, a déjà approuvé le financement de plusieurs projets connexes, y compris 50 millions de dollars pour le Développement communautaire pour le compte du Fonds d'affectation spéciale pour la paix.