Aller au contenu principal

Recherche

Rechercher

RÉSULTATS

Affichage de 1 à 11 sur 11
Dates des événements
avr. 08 to avr. 09 2025
Heure
09:04 AM - 06:04 PM
Voir l'événement

https://www.iadb.org/en/financial-innovation-lab/financial-innovation-lab-promoting-private-investments-street-lighting

Voir la page

https://www.iadb.org/en/financial-innovation-lab/shifting-investments-diesel-electric-urban-buses

Voir la page

Scaling Up Investmnets in Concessions and PPPS for Renewable Energy Mini-Grids

Voir la page

Geothermal Financing and Risk Transfer Program

Voir la page

Les candidats nommés par le président Ilan Goldfajn ont été confirmés par le conseil d´administration

La Banque interaméricaine de développement (BID) a annoncé deux des vice-présidentes et le vice-président exécutif. En effet, Jordan Schwartz sera vice-président exécutif, Ana María Ibáñez sera vice-présidente pour les secteurs et la connaissance et Anabel González sera vice-présidente pour les pays. Les candidats ont été ratifiés par le Conseil d´administration de la BID.

Jordan Schwartz est citoyen américain. En tant que vice-président exécutif (EVP, pour son acronyme en anglais) il est le chef de l´exploitation de la BID, où il supervise le contrôle de qualité et de gestion des risques pour toutes les opérations de la Banque. L´EVP préside les comités de direction qui sont responsables des activités opérationnelles de la Banque. Il s´occupe également de la supervision et la direction des vice-présidents ainsi que de tous les autres cadres supérieurs. Il prendra ses fonctions le 1er juin 2023.

Jordan Schwartz a été directeur national de la Banque mondiale pour l´Argentine, le Paraguay et l´Uruguay de 2019 à janvier 2023. Auparavant, Schwartz a occupé plusieurs postes de direction liés au financement des infrastructures, aux partenariats public-privé (PPP) et au développement urbain. Il a également été économiste chef au Département du développement durable de l´Amérique latine et des Caraïbes de la Banque mondiale. Avant de rejoindre la Banque mondiale en 1998, Schwartz a travaillé en tant que consultant dans la gestion stratégique des transports chez Booz Allen & Hamilton et dans les services publics et les infrastructures chez Deloitte & Touche. Il est titulaire d´un Master en affaires extérieures de l´Université de Georgetown et d´une licence en relations internationales de l´Université Tufts.

Ana María Ibáñez est citoyenne colombienne. En tant que vice-présidente pour les secteurs et les connaissances (VPS, pour son acronyme en anglais), elle sera responsable de la production de connaissances de la Banque sur les défis du développement dans tous les secteurs. Le but est, entre autres, d´appuyer les pays membres dans la conception et l´exécution de leurs programmes, projets et initiatives d´intégration régionale et commerciale. Ibáñez assumera le poste de VPS le 1er juin 2023.

Ana María Ibáñez a eu une longue carrière consacrée à la recherche sur le développement. Elle est conseillère chef en économie à la vice-présidence pour les secteurs et la connaissance. Auparavant, elle a été doyenne de l´École d´économie de l´Universidad de los Andes. Elle a également été professeure invitée à l´Université de Yale et à l´Université de Princeton, et chercheuse invitée à l´Institute of Development Studies. Ses recherches portent sur l´analyse microéconomique des conflits internes, de la migration et du développement rural. Elle est titulaire d´un doctorat et d´un Master en économie de l´agriculture et des ressources de l´Université du Maryland à College Park, et d´un diplôme de premier cycle en économie de l´Universidad de los Andes à Bogota (Colombie).

Anabel González est citoyenne du Costa Rica et des États-Unis. En tant que vice-présidente pour les pays (VPC, pour son acronyme en anglais), elle sera chargée de diriger les relations de la Banque avec les pays membres emprunteurs du Groupe de la BID. Elle sera également responsable de la formulation des stratégies nationales et régionales, de la supervision des opérations du secteur public de la Banque et d´aider au développement du programme sans garantie souveraine. Elle entrera en fonction le 1er septembre 2023.

Anabel González est directrice générale adjointe de l´Organisation mondiale du commerce. Elle est reconnue internationalement en tant qu´experte en commerce, investissement et développement. Elle a auparavant été ministre du Commerce extérieur du Costa Rica et directrice chef du commerce et de la compétitivité à la Banque mondiale. Elle a été chercheuse principale non-résidente au Peterson Institute for International Economics. Elle est titulaire d´un diplôme en droit de l´Université du Costa Rica et d´un Master en droit de l´Université de Georgetown.

Le président de la BID, Ilan Goldfajn, a remercié pour leur service la vice-présidente exécutive Reina Irene Mejía, le vice-président pour les pays Richard Martínez et le vice-président pour les secteurs et les connaissances Benigno López. Il leur a également demandé leur soutien pendant la transition.

Des pays
Date de publication
May 12, 2023
Voir les actualités

Notre siège se trouve à Washington, aux États-Unis, et nous avons des bureaux et des représentations dans 26 pays d’Amérique latine et des Caraïbes, en Asie et Europe.

Voir la page

Colombie

Voir la page

Chili

Voir la page
Croyez-le ou non, la vitesse moyenne des poids lourds qui transportent des marchandises d’un pays à l’autre sur les grandes routes de l’Amérique centrale n’est que de dix kilomètres à l’heure.Le mauvais entretien des routes, l’absence d’accotements revêtus et les bouchons ne sont pas les seuls responsables de cette situation. En fait, une récente analyse du réseau routier centraméricain laisse entendre que ces routes ne seront pas saturées avant quelques années.Pour bien comprendre les problèmes qui affligent le réseau de transport terrestre dans cette région, il suffit d’emprunter le tronçon de 130 kilomètres qui relie La Unión (Salvador) à Chinandega (Nicaragua) en passant par le Honduras. Les camions nicaraguayens mettent souvent 24 heures pour effectuer le périple, car il faut croiser aussi deux postes-frontières. En fait, il arrive que les routiers y passent 60 % de leur temps.Du fait de ce type d’obstacles, les pays d’Amérique centrale font beaucoup moins de commerce entre eux qu’avec des pays hors de la région. Qui plus est, le fret en Amérique centrale est généralement le double de ce qu’il est en Europe.Le Plan Puebla-Panamá (PPP) a été conçu pour traiter ces problèmes. Les gouvernements centraméricains et mexicain ont lancé cette initiative afin d’impulser l’intégration et le développement durable de la région méso-américaine, qui englobe les sept pays de l’Amérique centrale ainsi que les neufs États du Mexique méridional et sud-oriental.Ce plan est destiné à donner à la région les équipements, les moyens et les mesures sociales dont elle a besoin pour combler son retard historique. Riche de sa biodiversité et de sa culture, la Méso-Amérique s’étend sur plus de 1 million de kilomètres carrés et abrite quelque 65 millions d’habitants. Malgré l’abondance de ses richesses naturelles et la proximité de marchés importants, elle affiche un indice de pauvreté extrême qui est trois fois plus élevé que la moyenne latino-américaine. Elle est très sujette aussi à des catastrophes naturelles comme les cyclones, les inondations et les séismes.Lorsque le PPP a été dévoilé au Mexique le 12 mars, le président Vicente Fox a expliqué que le gouvernement mexicain pourrait ouvrir des débouchés dans la partie méridionale de son pays en nouant des liens plus étroits avec les pays frères du Mexique en Amérique centrale. " Nous pensons que, forts des liens qui nous unissent déjà et de nos similitudes, nous pouvons créer une vaste chaîne du développement. Le Mexique méridional et sud-oriental regorge de richesses naturelles et dispose d’un capital humain exceptionnel mais hélas il vit dans des conditions d’extrême pauvreté et d’exclusion inacceptables contre lesquelles nous nous empressons de lancer une offensive directe… En conjuguant la détermination et les talents du Mexique à ceux des pays centraméricains, nous pourrons créer une zone d’échange et de coopération ayant la même envergure que les autres zones qui ont été mises en place dans le monde."Conjonction des efforts. Le Plan Puebla-Panamá est né de la communauté des objectifs de deux initiatives distinctes. D’un côté, le nouveau gouvernement mexicain avait manifesté sa volonté de réduire les disparités régionales entre les États du nord et du centre et les États du sud et du sud-est. De l’autre, les pays centraméricains avaient monté leurs propres projets d’intégration régionale qu’ils ont présentés cette année à la communauté internationale lors d’une réunion du groupe consultatif à Madrid.Pour définir le contenu exact du PPP, les pays ont demandé à la Commission économique pour l’Amérique latine et les Caraïbes (CEPALC), à la Banque centraméricaine d’intégration économique (BCIE) et à la Banque interaméricaine de développement (BID) d’analyser les convergences entre l’initiative mexicaine et celle de l’Amérique centrale.Lorsqu’ils se sont réunis à San Salvador le 15 juin dernier pour réaffirmer leur attachement au plan d’intégration, les chefs d’État et de gouvernement de la région méso-américaine ont défini huit grands chantiers, dits " initiatives méso-américaines ", sur lesquels leurs gouvernements pourraient collaborer utilement.Ces initiatives concernent le développement durable, le développement humain, la prévention des risques naturels et la lutte contre les catastrophes, l’encouragement au tourisme vert, l’intégration routière, l’interconnexion des réseaux électriques et le développement des télécommunications.Les chefs politiques méso-américains ont fait remarquer que pour être intégrées dans les projets du PPP, les propositions devaient avoir une portée régionale, préserver l’environnement et respecter les populations locales concernées.Ils ont convenu aussi d’une structure organisationnelle pour la réalisation du plan. Les orientations politiques ont été confiées à des délégués présidentiels, qui généralement ont le rang de ministre. Dans le même temps, les chefs méso-américains ont mis sur pied une commission de financement du PPP qui se compose des ministres des Finances de la région et du président de la BID Enrique V. Iglesias.Les chefs politiques ont souligné que les projets du PPP devaient être de nature extrêmement pratique. Lors d’une conférence de presse concernant le plan, le président salvadorien Francisco Flores a résumé la chose ainsi : " La Méso-Amérique, qui compte plus de 60 millions d’habitants, a d’immenses potentialités… qui ne peuvent s’éclore que dans le cadre de projets concrets qui la doteront d’un marché unifié de l’électricité, d’un couloir routier permettant la circulation des individus et des marchandises, de projets en faveur de l’éducation et du développement et de projets qui protègent notre environnement et qui, à terme, permettront à nous tous d’en faire bénéficier celles et ceux qui y ont droit, les populations les plus pauvres de la région. "Action. Le Plan Puebla-Panamá propose aussi aux pays de la région un mécanisme de coopération pour faire face aux défis communs et canaliser les aides de la communauté internationale, qui a manifesté un intérêt pour ce projet d’intégration (voir les communiqués ci-contre).L’initiative en faveur de l’intégration énergétique en est un bel exemple. Elle vise à unifier les marchés de l’électricité de la région pour ainsi attirer des investissements plus lourds dans la production d’électricité et réduire le prix de l’électricité, qui est élevé. La pierre angulaire de cette initiative, c’est le Projet de système d’interconnexion électrique pour l’Amérique centrale (dont le sigle est SIEPAC en espagnol), qui vise à relier les réseaux électriques du Costa Rica, du Guatemala, du Honduras, du Nicaragua, du Panamá et du Salvador. L’idée de ce projet remonte aux études menées par la CEPALC il y a près de trente ans. C’est seulement au cours de la dernière décennie toutefois que les pays ont conclu les accords politiques nécessaires pour lancer le SIEPAC, mais les négociations pourraient fort bien s’étaler sur plusieurs années. Malgré ces difficultés, le projet a obtenu l’appui du Gouvernement espagnol, qui a proposé 60 millions de dollars U.S. sous forme de financement à des conditions avantageuses en vue de sa mise en œuvre. Il a également attiré une grande compagnie d’électricité mondiale, Endesa S.A. qui détient désormais une part dans la firme qui est propriétaire des lignes de transmission du SIEPAC. D’autres sociétés suivent de près le déroulement des choses et peaufinent les détails de leurs propres projets. Des investissements plus importants dans la production d’électricité, en plus de faire baisser le prix de l’électricité en Amérique centrale, accroîtraient la fiabilité des réseaux énergétiques, et c’est là un facteur qui a un grand poids pour les industries de transformation.Dans le cadre de la proposition faite pour le PPP, le projet SIEPAC serait parachevé par l’interconnexion des réseaux électriques de l’Institut national d’électricité du Guatemala et de la Commission fédérale d’électricité du Mexique. Par la suite, les réseaux du Guatemala et du Belize seraient reliés eux aussi.
Des pays
Date de publication
August 01, 2001
Voir les actualités

LABORATOIRE D'INNOVATION FINANCIÈRE 

Voir la page
Jump back to top